vendredi 11 février 2011

Notes de campagne

Les rencontres se poursuivent dans le 5e canton. Le matin, le soir, dès que notre travail nous laisse un moment de liberté. Je me dis toujours qu'on dormira plus tard. Ce qui nous fait tenir, c'est l'accueil des gens.

Hier et avant-hier, au Colisée, beaucoup de portes se sont ouvertes. Il faut dire qu'on avait souvent un point commun: le rejet de la politique de la droite. Celle qui fait qu'on vit de moins en moins bien. Un autre point d'accord aussi, le besoin de respect, de démocratie. Vaste chantier....En parlant de chantier, M. Proust pourrait peut-être faire sécuriser l'espace de jeux pour enfants qui se situe derrière le Colisée. Son mandat d'élu municipal devrait lui permettre d'intervenir...

Et puis, hier c'était aussi la bataille pour l'éducation nationale. Comme les autres services publics, elle est peu à peu démantelée. Le marché de l'éducation est bien trop juteux.La manifestation n'a pas été un immense succès, mais dans les salles des profs ou devant les écoles, c'est un profond rejet de cette politique qui s'exprime. Le service public, ringard et couteux pour certains, est pour beaucoup, notamment les plus fragiles, une valeur sûre. La gauche devra remettre sur pieds les services publics cassés par la droite, et certainement en créer d'autres.